Santé psychique La santé psychique s’inscrit dans le contexte de la santé en général. La santé correspond à l’équilibre entre le mental, le psychisme et le corps, mais aussi à l’équilibre de chacun de ces aspects. Par exemple, quiconque se focalise de manière excessive sur les défis cognitifs rencontrés, sur sa forme physique ou sur son alimentation est dans une approche unilatérale et risque de négliger les autres composantes de sa santé. Pour profiter d’un psychisme équilibré, il faut d’abord comprendre de quoi il s’agit. Dérivé du grec ancien « psyché », qui signifie « âme », le psychisme renvoie aux émotions qui nous traversent et grâce auxquelles nous donnons du sens aux événements de la vie, nouons des relations ou ressentons de l’amour. L’expression saine des émotions permet de conserver un psychisme équilibré et nous aide à trouver la voie à suivre. Un comportement agréable nous apporte de la joie et nous attire. A l’inverse, un comportement inadapté provoque notre colère et nous signale que nous devons nous défendre ou prendre nos distances. On peut parler d’expression malsaine des émotions lorsque celles-ci sont étouffées (la personne semble froide et inaccessible) ou exacerbées (p. ex. explosion de colère). Un autre prérequis au maintien de la santé, outre l’expression saine des émotions, est la capacité à s’appuyer sur différents piliers pour satisfaire de manière équilibrée ses besoins psychiques essentiels. La flexibilité qui en découle permet de faire en sorte que le bonheur ne repose pas sur un seul facteur, par exemple celui du travail. Si les choses se déroulent mal au travail, on peut alors compter sur ses loisirs ou sa famille pour se sentir bien. On distingue les besoins psychiques de base suivants, qui sont les mêmes pour tous mais peuvent varier selon le vécu et le rôle qu’ils jouent à l’instant T et s’expriment différemment d’un individu à l’autre (cf. Grawe [2000], Sachse et al. [2011] et Caspar [2007]) (bibliographie) : - Reconnaissance et estime
- Solidarité : il est particulièrement important pour les collaborateurs et collaboratrices, s’ils ont un problème à signaler, que le ou la supérieure soit là pour eux. Il n’est pas nécessaire d’avoir une solution à chaque problème ou de pouvoir régler soi-même chaque problème. Dans la plupart des cas, offrir sa présence et une oreille attentive et faire preuve de compréhension suffisent déjà.
- Motivation et joie
- Attachement et amour : dans le contexte professionnel, ce besoin peut être couvert grâce à une équipe dotée d’une structure ouverte et fonctionnelle, ainsi qu’avec un ou une supérieure faisant preuve d’intérêt, d’écoute et d’authenticité.
- Autonomie : quelle marge de manœuvre et quel droit de participation sont accordés au collaborateur ou à la collaboratrice ? L’équilibre entre l’obligation de prendre des décisions et de cultiver des valeurs et la possibilité de faire à sa façon est-il convenable ?
- Importance : le collaborateur/la collaboratrice est-il/elle pris-e au sérieux et inclus-e dans la prise de décisions ? Les avis des personnes employées à temps partiel ont-ils aussi du poids ?
- Fiabilité
- Limites : les limites fixées (performances, ressources, etc.) sont-elles prises en compte et acceptées par les collaborateurs et collaboratrices ?
Info |
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title | Comportement valorisant |
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| Un comportement valorisant du ou de la supérieure hiérarchique vis-à-vis de ses collaborateurs et collaboratrices a un impact considérable sur la santé de ces derniers. Un style de communication actif-constructif est considéré comme déterminant pour entretenir de bons rapports humains. Adoptez ce style le plus souvent possible vis-à-vis de vos enseignants et enseignantes. |
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