Réponse | Non, il n’est pas possible d’octroyer un congé Les collaborateurs et collaboratrices ayant fait l’objet d’un licenciement ordinaire par l’autorité d’engagement (art. 25 LPers) peuvent obtenir un congé payé de courte durée pour un entretien d’embauche. En effet, celui-ci ne remplit pas les critères légaux (art. 49, al. 1, lit. c OSE). Cet événement ne peut pas être considéré comme urgent ou obligatoire. Dans un tel cas de figure, l’enseignant ou l’enseignante doit prendre un congé non payé s’il ou si elle ne parvient pas à échanger ses leçons à l’interne. se présenter à des entretiens d’embauche. Cette possibilité est naturellement exclue en cas de licenciement pour de justes motifs en vertu de l’article 26 LPers. Le congé est octroyé non pas pour la recherche d’emploi en général, mais seulement pour des entretiens d’embauche. La constitution de dossiers de candidature et l’étude d’offres d’emploi ne peuvent pas être comptés comme temps de travail. Le congé payé accordé dans ce contexte n’excède pas une demi-journée par semaine. Comme le prévoit clairement l’alinéa 5 art. 156, cette demi-journée est proportionnelle au taux d’occupation. Le chef ou la cheffe d’office décide d’accorder ou non le congé demandé au cas par cas, en fonction des circonstances et plus spécialement des besoins de l’organisation et du service. |
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